Ebola 2014 : panique sanitaire généralisée

Ebola

Publié le : 24 novembre 20163 mins de lecture

A voir et à entendre le degré de la psychose qu’entraine le seul mot Ebola dans la zone épidémiologique mais aussi partout dans le monde, sur les frontières des pays, dans les aéroports et même chez les officiels et le personnel navigant des compagnies aériennes on peut avoir la tentation de croire que ce virus est nouveau. Il ne l’est pas pourtant car il est connu depuis l’année de sa découverte au Zaïre (actuellement République démocratique du Congo) en 1976 et son origine aussi (les primates et les chauves-souris en particulier).

En parlant d’Ebola on doit parler de virus au pluriel et non pas comme s’il s’agit d’un seul virus, en fait il s’agit de plusieurs virus :

  • le virus Ebola (Zaïre)zone épidémiologique ebola-my-blog.fr
  • le virus Soudan (SUDV)
  • le virus Reston (RESTV) (USA)
  • lee virus Forêt de Taï (TAFV) ( Cote d’Ivoire)
  • le virus Bundibugyo (BDBV) (Ouganda)

Ces souches de virus n’ont de commun que le génome linéaire non segmenté, la fièvre hémorragique mortelle qu’ils entrainent ou le mode de transmission rapide et volatil. Le patient est hautement contagieux même après sa mort ce qui fait de l’inhumation des dépouilles un facteur de propagation de la maladie ce qui provoque une très grande panique liée aux risques encourus par les intervenants.

Ebola en chiffres, et en comparaison avec d’autres maladies à l’échelle planétaire, n’est pas encore à un stade de propagation catastrophique : rien que 1552 morts sur 3069 cas au jour du 28 août 2014 selon les statistiques de l’organisation mondiales de la santé relayés par le journal le monde. Et est encore géographiquement localisé aux pays de l’Afrique centrale d’où l’idée de fermeture de frontières en mesures de précaution que certains pays ont décidée dans l’espérance de confinement de la maladie. Mesures remises en cause aujourd’hui par l’organisation de la santé elle-même pour ce qu’elles représentent d’obstacles empêchant l’intervention des secouristes et l’acheminement logistique des moyens de protection des intervenants.

Ce qui provoque toute cette panique mondiale est à la fois les prévisions de l’OMS qui estiment que le nombre de  cas de ces personnes malades peut dépasser les 20000 cas, la médiatisation excessive malgré la panoplie évènementielle de nos jours… en plus de l’aspect incontrôlable du virus et de son mode de transmission.

Tout cela ajouté une étude sérieuse qui sera publiée très prochainement par le laboratoire national de microbiologie de Winnipeg au Canada et concluant à une corrélation forte entre l’émergence du virus et le degré de stress des sujets ne fait que compliquer les choses et laisse à présager que la psychose et l’état d’angoisse sont des facteurs véhiculant de la maladie plus que le contact direct avec les malades.

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