4 choses à savoir sur les mutuelles étudiantes

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Quand on est étudiant, il est fréquent de disposer d’un budget limité. Avec une mutuelle étudiante, vous pouvez acquérir des compléments de remboursement des frais de santé, adaptée à votre portefeuille et à vos besoins de santé. Mais, est-on obligé d’y souscrire ? Comment trouver un contrat adapté à son profil ? Quelle mutuelle choisir en 2022 ? Découvrez les 4 choses à savoir sur cette mutuelle à travers cet article.

1. Mutuelle étudiante : est-ce obligatoire d’y souscrire ?

La mutuelle étudiante est un organisme chargé de gérer les remboursements spécifiques aux étudiants non pris en charge par la sécurité sociale (SS). Elle propose aussi des offres de complémentaire santé. En somme, elle gère non seulement le côté complémentaire telle une mutuelle classique, mais également la part obligatoire. Avant 2019, les étudiants profitaient d’un régime unique géré par la SS étudiante. Les étudiants devaient donc choisir entre deux assureurs (la mutuelle de sa région et la LMDE) qui étaient chargés de relier les étudiants et la SS. 

Puisque ce type de régime est aujourd’hui supprimé, les étudiants sont directement rattachés au régime général de la SS, tout comme la plupart des Français. Ainsi donc, opter pour une SS étudiante n’est plus obligatoire. Le lien étant direct, vous n’avez qu’à vous servir de votre carte vitale afin d’acquérir le remboursement de l’Assurance maladie.

Bien qu’elle ne soit plus obligatoire, la mutuelle étudiante est fortement conseillée. En effet, vos dépenses médicales non remboursées peuvent rapidement peser lourd dans un budget serré. Par ailleurs, certains établissements éducatifs exigent la présentation d’une garantie responsabilité civile. Vous pourrez alors la présenter à travers votre contrat d’assurance auto, d’assurance habitation ou de mutuelle étudiante.

2. Comment bien choisir sa mutuelle ?

Pour les étudiants, le coût représente un critère dominant dans le choix de mutuelles santé. Cela dit, certains d’entre eux affichent des besoins en soins de santé plus considérables que d’autres. La prise en charge par la SS n’est pas complète en fonction des soins effectués. Votre enjeu est donc de dénicher une mutuelle compétitive qui propose le remboursement des soins dont vous avez besoin. Effectivement, le tarif n’est pas l’unique indicateur à considérer pendant votre comparaison. Sachez qu’une complémentaire santé pas chère signifie parfois de faibles taux de remboursement. Afin de bien comparer les nombreux devis, vous devez prendre en compte :

  • La somme des remboursements : étudiez bien les nombreuses bases de remboursement afin d’être certain d’être bien remboursé. L’idéal serait de demande d’être remboursé sur les postes de santé dont vous avez réellement besoin.
  • Les différentes garanties : si vous avez un budget restreint, mieux vaut seulement souscrire les garanties essentielles et dont vous êtes certain d’avoir besoin En réduisant le nombre de garanties optionnelles, le coût de votre mutuelle diminue.
  • Les exclusions de garanties : le contrat d’assurance prévoit de ne pas prendre en charge quelques dépenses de santé. C’est parfois le cas des médecines douces.
  • Les prestations complémentaires : elles peuvent simplifier votre vie étudiante. Les démarches sont simplifiées grâce à une application mobile et le parcours de souscription digitalisé et fluide est l’un de ses avantages.

3. Être sur la complémentaire santé de ses parents

Jusqu’à vos 18 ans, et concernant la SS, vous êtes considéré comme ayant-droit de vos parents ou de l’un des deux. Si vous êtes plutôt majeur, vous profitez automatiquement de votre propre affiliation à une couverture santé. Néanmoins, il se peut que vous demeuriez encore rattaché à la mutuelle santé de vos parents après 18 ans. Dans ce cas précis, vous restez ayant-droit de leur complémentaire santé, sans l’être pour la SS. Si vous êtes uniquement étudiant et non-salarié, vous avez la possibilité de rester rattaché à la mutuelle de vos parents aussi longtemps que le prévoit leur contrat. Mais en général, cela s’arrête à partir de 26 ans. Tout cela dit, une mutuelle familiale n’est pas la meilleure solution lorsqu’on est étudiant. Ses garanties ne s’adaptent pas forcément à votre nouvelle vie et elle coûte un certain montant au parent qui en est responsable.

4. Qu’en est-il d’un étudiant à l’étranger ?

Les conditions générales sont plus singulières pour le remboursement de soins à l’étranger. Différents cas de figure se présentent en fonction du pays dans lequel vous étudiez.

Dans un pays de l’UE, de l’EEE et en Suisse

Vous devez acquérir la CEAM (carte européenne d’assurance maladie) qui atteste de votre rattachement à la SS ainsi que de votre doit de profiter d’une prise en charge de vos frais de santé. Le rattachement à la SS française est alors indispensable

Dans un pays hors de l’UE et de l’EEE

Vos droits découlent de la législation en vigueur dans le pays d’accueil, ainsi que de votre âge :

  • Si vous avez 20 ans ou moins, vos frais médicaux urgents sont remboursés par l’assurance maladie de vos parents, selon quelques conditions
  • Si vous avez plus de 20 ans, vous devez vous inscrire auprès du régime étudiant du pays d’accueil. Si vous avez la nationalité française, vous avez la possibilité de vous inscrire à la CFE (caisse des Français à l’étranger)

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