Techniques de scan 3d pour les opérations d’expertise de bâtiments

scanner laser 3D

Publié le : 12 juin 20196 mins de lecture

Avez-vous déjà entendu parler de la numérisation ou le scan 3D pour parfaire une expertise de bâtiment ? Si tel est le cas, cet article traitant de l’un des sujets les plus compliqué du bâtiment arrive au bon moment. En lisant avec attention ces quelques lignes, les techniques de scan 3d n’auront plus de secret pour vous. Et par le même procédé, vous allez pouvoir élargir vos acquis en matière de bâtiment et de génie civil. Sans plus attendre, voici les techniques du scanner laser 3d, de la photogrammétrie, le rader et le sonar.

Le scanner laser 3D

Cette technique est très prisée dans le cadre d’une expertise de bâtiment pour des cas de sinistre ou de pathologie. Le matériel de télémétrie que constitue le scanner laser 3D  émet un rayonnement laser, son faisceau est très étroit. Un système laser, un télescope et une chaine de traitement composent ce dispositif pouvant chronométrer la vitesse d’une impulsion laser. Le premier émet des ondes lumineuses, le second récupère ces ondes à leur retour, le dernier s’occupe de leur quantification. Pour faire court, un scanner laser 3D fait un balayage vertical de points et les mesure avec un faisceau laser. La formation d’images de synthèse en trois dimensions se fait à partir d’un logiciel capable de traiter ces points. Un tel dispositif est d’une importance capitale pour une contre expertise de bâtiment à l’issue d’insatisfaction sur l’annonce d’une indemnisation. Une expertise scan 3D reste avantageuse, car elle use d’une méthode immersive qui n’affectera en aucun cas l’état du bâtiment. Comme l’appareil peut recréer toute la géométrie de n’importe quelle infrastructure avec des mesures très précises au millimètre, il séduit.

La photogrammétrie

La photogrammétrie est certes vieille comme technique de scan, mais reste incontournable pour ses possibilités de retranscription d’objets ou d’environnements. Le regain de l’intérêt pour celle-ci provient certainement des avancées technologiques adoptées par les acteurs exerçant dans ce domaine. La photogrammétrie consiste à réaliser des scans 3D par la prise de nombreuses photographies sur l’objet ou l’environnement à étudier. Ce qui limite les matériels nécessaires à sa réalisation à un simple appareil photo de plus de 8mpx ou un drone. Un logiciel de photogrammétrie aidera à rassembler ces photos en essayant de retrouver les pixels communs de ces dernières. D’autres opérations comme la triangulation et le travail de la texture suivront avant d’arriver à quelque chose de concret. Une autre technique vient appuyer la photogrammétrie pour pouvoir apporter des corrections à un scan 3d de bâtiment : la retopologie. Grâce à elle, le modèle 3D devient plus simple à reproduire, exploitable, notamment lors de l’extraction de surfaces d’un bâtiment. Comparée au scan laser 3D, la photogrammétrie est moins couteuse vu le nombre peu élevé des outils demandés.

Le radar

Bien que peu démocratisé dans le monde de l’expertise de bâtiment, le radar suscite de l’intérêt chez certains spécialistes du bâtiment. Effectivement, des tests s’effectuent, à l’heure actuelle, quant à l’utilisation d’un tel dispositif en matière de numérisation 3D. Pour piqûre de rappel, le mot radar veut dire « détection et estimation de la distance par ondes radio ». Le terme anglais RAdio Detection And Ranging renvoie tout simplement au terme très simplifié qu’est le radiorepérage. Grâce à ses ondes électromagnétiques, pouvant être diffusées dans n’importe quel milieu, le radar est capable de scanner en 3D. Ces ondes se propagent dans l’atmosphère telle la lumière, même si la célérité de leur diffusion peut différer. Mais grâce à la polarisation, ces derniers restent orientables dans un quelconque axe de vibration avec une fréquence de radar adéquate. Et en parlant de fréquence, celle de ce dispositif est plutôt basse : entre 30 kHz et 230 GHz. L’avantage du radar réside dans sa capacité à pénétrer, sans difficulté, dans les milieux où se propage le signal.

Le sonar

Dans la longue liste de techniques de numérisation 3D figure également le sonar, l’appareil de détection sous-marine par excellence. Nul besoin de vous rappeler le bip émis fréquemment par les sous-marins de l’armée américaine exhibés à la télévision. À noter toutefois que ce dispositif a vu le jour dans un contexte de guerre, entre la première et la deuxième Guerre mondiale. Fonctionnant sur le même principe que le radar, le sonar se distingue par son émission de signaux ultrasonores. Des vibreurs composés de quartz piézo-électrique appuient ce type d’opération. Les échos obtenus à partir de cette opération feront, par la suite, l’objet d’analyse. Le sonar a toutefois l’inconvénient de ne pas correspondre  à un milieu homogène, différent des milieux sous-marins. Avec cette technique, plus le milieu est hétérogène plus l’interprétation des données semble complexe. Raison pour laquelle elle reste moins prisée par rapport aux autres techniques pour effectuer une contre expertise d’assurance. Par contre, ceux qui s’intéressent à la bathymétrie ne se privent pas de ce dispositif pour obtenir de meilleurs résultats.

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